UNE RACLETTE
Que peut-on bien se dire autour d’une table qui ne soit pas du théâtre mais qui puisse le devenir sans qu’on ait besoin de le transformer mais simplement parce qu’on le montre ? Et si l’on décidait que cette matière à jeu et à conversation, c’était l’ordinaire, l’horrible banalité avec son inquiétante étrangeté. Alors, oui, allons-y, jetons-nous dans cette dégoûtante et délectable banalité de l’ordinaire. Mais sortons par moments la tête de l’eau, par des éclats de pur jeu d’enfant, par des instabilités d’états, par des gouffres : une bataille d’acteurs avec épée, un plongeon en apnée dans le saladier à sangria, des scènes d’amour fulgurantes… Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est théâtral, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quand est-ce qu’ils jouent, quand est-ce qu’ils ne jouent pas ?
Création collective dirigée par
Jean-Christophe Meurisse
Avec
Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent
Avec la participation de
Antoine Blesson, Léa Couqueberg ou Claire Nollez
Création lumière
Vincent Millet
Régie Générale et lumière
Stéphane Lebaleur
Création et régie son
Isabelle Fuchs
Régie plateau
Yvan Julou puis Julie Leprou
production : Le Grand Gardon Blanc / Chiens de Navarre
Coproductions : La Rose des vents - Scène Nationale de Lille Métropole - Villeneuve d'Ascq (pour la reprise)
avec le soutien de l'ADAMI et l'aide de la Ménagerie de Verre-Paris et du Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse